La première édition, déjà traduite par Maurice de Gandillac, était précédée d’une préface de Rosemarie Ferenczi. Cette édition est proposée par une maison d’édition proche de l’extrême-gauche.
Elle bénéficie d’une préface de Thierry Labica, qui propose une lecture de la réception de la figure de Thomas Münzer, depuis La Guerre des paysans de Engels jusqu’à l’époque actuelle du « néolibéralisme » qui dénigre toute prétention à la révolution, identifie communisme et nazisme au temps de la guerre froide, dénie toute pertinence aux millénarismes passés. Il signale une certaine « réhabilitation » récente (par ex. La Guerre des pauvres d’Éric Vuillard – Actes Sud, 2019). Il offre ensuite une lecture du rôle préparatoire de l’ouvrage pour Le Principe Espérance qui sera le grand livre de Bloch, et il relève enfin combien […]