L’idée du film naît dans l’esprit de Cheyenne-Marie Carron dès le lendemain de l’attentat du père Jacques Hamel dans son église de Saint-Étienne-du-Rouvray le 26 juillet 2016. Bouleversée par cet attentat, la réalisatrice se rend sur les lieux juste après les faits et se promet de rendre un hommage à ce prêtre.

Pendant les presque deux heures de film, les deux parcours de la victime et de l’assassin se mêlent. L’un âgé tourné vers les autres et l’autre jeune tourné vers les ténèbres explique Cheyenne-Marie Carron dans une vidéo de présentation de son film. Le père Jacques Hamel est joué par Daniel Berlioux et le terroriste par le jeune comédien Oussem Kadri. Leurs interprétations donnent à voir une réalité émouvante de la banlieue française d’aujourd’hui, à travers leurs deux vies complètement différentes.

La cinéaste de 47 ans n’en est pas à son coup d’essai, elle signe avec Que notre joie demeure son quinzième long-métrage. Œuvre de fiction, le film s’approche de la réalité autant qu’il le peut. Les scènes extérieures sont tournées dans la ville du défunt […]