Cette relecture est critique, mais roborative. Didiet Travier nous dit que tout le culte est échange entre des chrétiens venant avec leurs doutes, leurs préoccupations et d’autre part le porteur de la Parole dont ces chrétiens reçoivent les encouragements et la force nécessaire pour continuer de vivre. Il regrette les répétitions inutiles. Il suggère des changements possibles. Par exemple on dirait le pardon avant la Loi. Il rappelle que la Cène n’est pas la commémoration d’un sacrifice, mais le rappel d’un amour allant jusqu’à la mort. Il dit sa gêne devant le nom de Dieu trop souvent répété et sonnant faux. Concernant la déclaration du pardon, il veut combattre la métaphore judiciaire : jugement, condamnation…, et aussi la comptabilité des fautes, car c’est notre être entier qui a besoin de pardon. Lequel pardon n’est pas seulement absolution, mais annonce de […]
Une confiance sans nom
Que voilà un livre étonnant ! Écrit par un protestant de tradition cévenole, il commence par une relecture de la liturgie du culte réformé et finit… tout autrement.