Charles Maurras (qui n’a jamais participé à la Grande Guerre) parlait, dans L’Action Française de la famille Monod comme d’une « race étrangère… l’Anti-France … métèque, protestante et enjuivée ».

Un cinglant démenti lui est apporté par cette étude qui révèle qu’avec près de 20% de mobilisés morts ou disparus (contre 17,6% pour la moyenne nationale) et 10% d’engagés volontaires (contre 2% pour l’ensemble de l’armée française) les Monod, famille aisée et intellectuelle, ont montré leur attachement à la défense de la patrie. Cette approche sociologique d’un groupe homogène et lié permet d’autre part de mieux comprendre l’impact de la Grande Guerre sur les familles françaises.

Gabrielle Cadier-Rey agrégée et docteur en histoire livre ici une étude passionnante des mobilisés de cette famille, appuyée sur des documents d’archive et des témoignages inédits confiés par des descendants. Préface de André Encrevé, Professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université de Paris-Est Créteil.

Découvrir le livre sur le site des Éditions Ampelos