Jean-Baptiste Andrea a remporté mardi le Goncourt pour Veiller sur elle, dont Réforme avait parlé dans son édition du 22 septembre. « Une ode envoûtante à l’amitié et à la liberté », écrivait Isabelle Wagner, chroniqueuse littéraire de Réforme.
Le romancier âgé de 52 ans a été élu au 14e tour, preuve des dissensions au sein du jury présidé par Didier Decoin, dont la voix compte double. Camille Laurens fait également partie du jury.
Veiller sur elle était en compétition face à Eric Reinhardt, considéré comme favori, Gaspard Koenig et Neige Sinno, récompensée la veille par le prix Fémina.
« C’est un moment extraordinaire et je pensais pas vivre ça une seule fois dans ma vie », s’est exclamé Jean-Baptiste Andrea, aux abords de Drouant, le restaurant où est décerné le Goncourt traditionnellement depuis 1914, à l’heure du déjeuner.
« Je pense à tous les gamins qui en rêvent, et qui se disent: je n’y arriverai pas. J’ai envie de leur dire: soyez déraisonnables ». « L’art c’est la liberté. J’ai toujours cru au romanesque, il n’a jamais été mort le romanesque », a-t-il ajouté, avant de rendre hommage à son éditrice Sophie de Sivry, décédée en mai.
Veiller sur elle est son quatrième roman
Veiller sur elle est le quatrième roman de Jean-Baptiste Andrea, qui a fait ses premiers pas dans le cinéma avant de se consacrer […]