Si les causes matérielles de ce bouleversement sont pour la plupart connues, l’auteur relie également l’anthropocentrisme et la démesure à un certain imaginaire de la nature, à des retraits spirituels et à une éthique utilitariste. Autant d’aspects dans lesquels le christianisme a joué un rôle certain.
La conscience de ce rôle justifie et exige une reprise de la théologie de la création. Devant le défi de sauvegarder l’habitabilité de la Terre, la pensée de Dieu comme Créateur et du monde et des vivants peut être mobilisée à nouveaux frais.
Vers une écologie intégrale montre non seulement l’interdépendance des éléments du vivant entre eux, mais aussi l’interdépendance des enjeux écologiques et de la justice humaine. Délibérément, l’auteur déploie les promesses que réserve une conversion écologique davantage que les […]