Balzac après tout. Transposer dans le Sud et ses cruautés – la ségrégation, les bordels et des ombres à revendre – la France de Louis-Philippe, il fallait y penser. L’instinct du tableau de genre, paysage et situation dépeints sans apprêt, comme à l’essentiel, plus que les rappels de personnages d’un ouvrage à l’autre, porte la trace de cette influence. William Faulkner était romancier : « La ruine décharnée de la maison se profilait sur le ciel, obscure, désolée, mystérieuse, au-dessus de la masse enchevêtrée des cèdres. Le chemin n’était que ravine, une balafre du sol, trop profonde pour une route, trop sèche pour un fossé, éventrée par les rigoles de l’hiver, encombrée de feuilles pourries et de branchages. À la suite de Tommy, Benbow avançait sur un vague sentier où les pas avaient usé jusqu’à la glaise la végétation croupissante. » 

L’alcool au […]