L’aîné des fils de David s’appelle Amnon, il est le successeur légitime jusqu’au jour où il se comporte mal en violant sa demi-sœur Tamar avant de la renvoyer chez elle. Quand David l’apprend, il ne dit rien. Les commentaires disent qu’il est mal placé pour faire la leçon à ses fils du fait de son propre comportement avec les femmes.
Tamar a un frère, Absalom, qui a de belles qualités : « Il n’y avait pas dans tout Israël d’homme aussi beau ni aussi comblé d’éloges qu’Absalom : depuis les pieds jusqu’au crâne il n’y avait en lui aucun défaut. » (2 S 14-25)
Absalom attend deux ans que la méfiance d’Amnon se dissipe pour l’attirer dans un guet-apens et le tuer.
La vengeance est un plat qui se mange froid
Absalom est obligé de quitter Jérusalem, mais il profite de son exil pour monter les tribus du nord contre David et préparer un coup d’État. Quand il s’approche de Jérusalem à la tête d’une armée, David doit fuir.
Il laisse ses concubines dans son palais et Absalom couche avec elles publiquement pour marquer son autorité. Entre le père et le fils, la guerre est inéluctable. David demande à son général d’épargner Absalom, mais le militaire désobéit à son roi et tue le félon.
David a porté le deuil de son fils.