Un père a deux fils. L’aîné est sage et fidèle, le cadet volage et insouciant. Le second rêve de voyages et demande à son père sa part d’héritage. Ce dernier accepte, car il veut que ses fils soient libres et qu’ils restent à ses côtés par choix et non par obligation.

Avec l’argent de l’héritage, le cadet mène grande vie. Il dilapide sa fortune jusqu’au jour où il se retrouve dans le besoin. Lui qui avait fréquenté les plus belles femmes est réduit à garder les cochons. Il rentre en lui-même et décide de retourner chez son père en espérant être embauché en tant que serviteur pour ne pas mourir de faim.

Le père attend le retour du fils

Lorsqu’il le voit arriver, il ne lui demande rien, mais se jette à son cou, l’accueille comme le fils qu’il n’a cessé d’être et organise une grande fête pour célébrer celui qui est revenu.

Lorsque l’aîné apprend que son père a organisé une réception en l’honneur de son frère qui est parti avec l’héritage, il refuse de participer à la fête.

Son père le supplie de revenir : « Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi ; mais il fallait bien faire la fête et se réjouir, car ton frère que voici était mort, et il a repris vie ; il était perdu, et il a été retrouvé ! » (LC 15.3132)

Quelle a été la réponse de l’aîné ? L’histoire ne le dit pas, mais le désir le plus profond du père est que ses fils redeviennent frères.