Les fonds obtenus grâce aux ventes de timbres aident à financer une dizaine de bourses. Mais c’est un travail de longue haleine pour les membres de ce service, tous bénévoles, qui sont à la recherche de nouvelles bonnes volontés pour les assister, soit au 102 boulevard Arago, soit pour tenir un rôle de correspondant dans leur paroisse.

Dans le local dédié à la philatélie, un étage en-dessous du hall d’accueil du Défap, les timbres s’accumulent par milliers, par kilos : en sacs destinés aux négociants qui les achètent au poids, ou regroupés par séries identiques dans des enveloppes de cent ; certains décollés, d’autres présentés sur des fragments d’enveloppes soigneusement découpés… S’activant au milieu de cet atelier, Alain Gilles, dynamique retraité et philatéliste passionné, présente les travaux en cours : « Nous recevons des timbres de toute la France. Tout fonctionne grâce au bouche-à-oreille : classiquement, quelqu’un dans une paroisse va passer le mot autour de lui, en demandant de récupérer des timbres pour le Défap ; une fois qu’il en a collecté suffisamment, il nous les envoie. Il nous faut alors les trier. »

Un véritable travail de bénédictin : l’expression fait sourire Alain Gilles, dont le père était catholique et la mère protestante. « Dans ma famille, se souvient-il, on pratiquait l’œcuménisme bien avant que ce soit à la mode. » En ce lundi 26 février, il est seul à s’activer dans le local, mais le service philatélie fonctionne grâce à […]