Un événement qui, à la suite du chantier de rénovation du temple, a permis une nouvelle fois de donner une forte visibilité à la seule Église protestante officiellement reconnue dans ce pays. Y assistaient notamment le Secrétaire général et la responsable du Service financier du Défap, l’Ambassadeur du Japon et le Conseiller Spécial du Président de la République, ainsi que le représentant de la Ceta (Conférence des Églises de Toute l’Afrique).

À Djibouti, l’islam est religion d’État depuis 1992. La liberté religieuse est garantie par la constitution, mais le prosélytisme est découragé par les autorités. La plupart des chrétiens présents dans ce petit pays d’un peu plus de 23.000 km2, frontalier de l’Érythrée, de l’Éthiopie, et de la Somalie, appartiennent en majorité soit à l’Église catholique romaine, soit à l’Église éthiopienne orthodoxe. Officiellement, le protestantisme est exclusivement représenté par l’Eped (Église protestante de Djibouti). Une Église à l’histoire singulière, héritière de l’aumônerie des troupes françaises, constituée d’une paroisse unique dont la responsabilité est assumée par le Défap, et dont les bâtiments sont propriété de la Ceeefe (la Commission des Églises évangéliques d’expression française à l’extérieur). Une Église qui a toutefois su trouver sa place et qui grandit, accueillant des chrétiens de différents pays (Éthiopie, France, Burundi, États-Unis, etc.) et de différentes branches du protestantisme. […]