Le Défap y soutient, notamment à travers ses envoyés, des projets qui tournent essentiellement autour de l’éducation.

D’une présidentielle à l’autre, on retrouve la même pléthore de candidats à Madagascar : au premier tour en 2013, ils étaient 34. Pour cette année 2018, 36. Une diversité qui reste surtout de façade : la campagne est dominée de manière écrasante par quelques favoris, tous d’anciens présidents, tous disposant de moyens financiers colossaux, capables de déplacer des foules et de remplir des stades… sous le regard largement indifférent de la très grande majorité des Malgaches, qui n’envisagent le scrutin qu’à l’aune des troubles possibles, mais n’en espèrent rien. En 2018 comme en 2013, Madagascar reste l’un des États les plus pauvres du monde : il occupe le quatrième rang du classement des pays qui produisent le moins de richesses par rapport à sa population, avec un PIB par habitant de 424 dollars. Un enfant de moins de 5 ans sur deux souffre d’un retard de croissance et Madagascar reste le cinquième pays au monde avec le plus grand nombre d’enfants non scolarisés. L’écrasante majorité de la population vit sous le seuil de pauvreté absolue de 2 dollars par jour. […]