Ils s’appellent Paul, Olivier, Guiem, Patti, Ben ; ils partent pour Madagascar, la Guadeloupe, la Tunisie… Pour l’heure, tous sont réunis dans le jardin du Défap, autour d’une table où sont disposés café, gâteaux, jus de fruits. La journée est déjà chaude, on a tendance à chercher l’ombre des arbres pour échapper au soleil, et la rumeur de la vie parisienne est étouffée, déjà mise à distance. Nous sommes au matin du 9 juillet, en ce début d’été 2018, et la session de formation des envoyés commence tout juste. Les uns et les autres prennent contact, font connaissance. On se présente. Les permanents du Défap sont là aussi, circulant parmi les groupes. Des papiers ont été distribués pour favoriser les échanges sous forme de jeux ; ce sont des grilles de questions, que chacun est incité à poser aux personnes qu’il rencontre pour pouvoir compléter la feuille, et le tutoiement vient facilement : pars-tu pour la première fois avec le Défap ? Seul ou en famille ? Pour quel pays ?

Bientôt, Laura Casorio intervient, pour déclarer cette session de formation ouverte. Responsable du suivi des envoyés tout au long de l’année, c’est elle qui coordonne ces deux semaines avec leurs diverses thématiques (problématiques administratives ou de santé, questions interculturelles, relations interreligieuses, visions de la France à l’étranger) et leurs divers ateliers. […]