Ce séminaire était une « mission Cevaa ». Pour quelles raisons avez-vous été invité à participer à cette rencontre ?

Je me suis rendu au séminaire Jeunesse à la demande du secrétariat de la Cevaa afin d’animer deux modules : un sur l’action commune « Famille, Évangile et culture » et l’autre, sur le dialogue interreligieux. Le séminaire regroupait 66 participants venant de 24 pays (Afrique, Amérique Latine et Pacifique, Océan Indien et Europe) et 35 Églises. Bien organisé, ce séminaire a permis de travailler les thèmes de réflexion que la Cevaa essaie de promouvoir avec les Églises. Cette rencontre a également permis de renforcer les pistes de travail de la stratégie Jeunesse de la Cevaa.

Une délégation française a participé au séminaire. Pouvez-vous nous en dire plus sur leur présence à Kigali durant cette semaine ?

Les six jeunes qui sont venus d’Europe représentaient l’EPUDF, l’UEPAL et l’UNEPREF. Ils se sont très bien intégrés au reste du groupe. Je crois que la délégation a pris conscience de l’importance d’une réflexion en communauté car finalement les questions portées par la jeunesse dans le monde sont similaires. Il n‘y a pas de grand décalage entre les questionnements portés par les Européens et les Africains : quelle place y a-t-il pour les jeunes dans l’Église ? Quelle conception du couple et de la famille veut-on façonner ? Comment être un leader responsable, au service des autres ? Les réponses varient mais le sujet est universel. […]