Ce combat, il nous le raconte, non sans émotion.

Comment vous êtes-vous engagé auprès du CEI ?

Je travaille avec le CEI ( Comité d’Entraide International) qui est le service diaconal de notre église. Je ne suis pas pasteur mais de formation scientifique. J’ai fait de la biologie médicale. En 2011 j’ai travaillé comme coordinateur de projets bénévole au niveau du comité, j’étais alors responsable du bureau local de l’EEAM à Rabat. En mars 2013, j’ai été recruté comme coordinateur de projet national. Je suis toujours à la paroisse de Rabat même si, dans le cadre de mon travail, je suis amené à me déplacer en dehors de ce périmètre.

En quoi consiste votre mission ?

Je m’occupe de la mise en œuvre de certains projets comme d’un programme de bourses envers les étudiants et un projet de formation professionnel auprès de migrants, qui sont en situation administrative irrégulière. Ce dernier projet existe depuis 2011. L’idée au départ était que les migrants, en situation irrégulière, en forment d’autres en situation irrégulière. Le projet a depuis évolué. Aujourd’hui, il y a aussi des ateliers en interne, dans la paroisse, faits par des migrants mais aussi des marocains. […]