Un projet soutenu par le Défap et financé par les dons de plusieurs paroisses françaises, qui permet non seulement d’améliorer l’offre de soins au Cameroun, mais aussi de resserrer les liens entre les Églises de France et l’Église Presbytérienne Camerounaise (EPC).

Comme beaucoup de projets missionnaires, tout a commencé par une aventure individuelle et un rêve : l’aventure et le rêve de Célin Nzambé, réhabilitateur reconnu d’hôpitaux au Cameroun. Ce pays qu’il a découvert comme envoyé de la Cevaa, Célin Nzambé y est resté avec le projet bien arrêté et un peu fou de rendre à la vie des établissements appartenant à l’Église Presbytérienne Camerounaise, jusqu’alors abandonnés par tous, où plus personne ne voulait ou n’osait se faire soigner.

« Il est arrivé sans rien de plus que ses valises, animé d’un véritable esprit missionnaire », témoigne le docteur Jean-Pierre Perrot, cardiologue de la région rochelaise qui vient régulièrement lui prêter main-forte. «Les hôpitaux qu’il a repris en main connaissaient une véritable spirale descendante : des difficultés économiques entraînant une baisse de la qualité des soins, donc une méfiance des patients, donc moins de monde à soigner et encore moins de moyens… Et au bout du compte un défaut général d’entretien, à quoi s’ajoutaient des dettes fiscales…  Célin Nzambé a réussi à inverser la tendance. Grâce à son abnégation, y compris salariale, et grâce à la qualité de ses soins, un peu d’oxygène arrive petit à petit dans ces hôpitaux.» Un projet au long cours qu’il mène avec le soutien du Défap et de plusieurs paroisses françaises, notamment de La Rochelle. […]