Ce pasteur, appelé à la paroisse Emmanuel, est arrivé le 28 mai en Europe dans le but de renouer les rapports avec la Fédération protestante de France et négocier un certain nombre de partenariats avec le Défap, « un parrain de cœur pour l’Église Presbytérienne Camerounaise (EPC) » comme aime le dire le pasteur SONG. Il en a profité également pour rencontrer les secrétaires exécutifs et le secrétaire général de la Cevaa, afin de promouvoir la candidature de l’EPC au sein de la communauté. Il a été reçu par le secrétaire général du conseil œcuménique des Eglises à Genève, François Clavairoly, président de la Fédération protestante, par le président du département missionnaire à Lausanne et le responsable de l’Institut œcuménique (pour une demande de formation à l’attention des pasteurs de l’EPC).

Avec les communautés de l’EPC en France

Son séjour lui a également permis de rencontrer un grand nombre de communautés de l’EPC implantées en France. L’EPC, Eglise officiellement reconnue au Cameroun et existante de longue date, s’est implantée en Europe dans le but de promouvoir la mission et d’aller vers l’autre pour annoncer l’Evangile. Certaines communautés, agissant en France sous couvert de la loi 1901, se sont émancipées de cette mission et de l’autorité du conseil presbytéral. De nombreuses associations ont vu le jour, portant le nom de l’EPC mais ne répondant pas toujours aux critères de la constitution de l’EPC. Des divergences ont vu le jour allant jusqu’à la coupure entre certaines communautés et l’Église, voir même la naissance de regroupement sans lien avec des paroisses, laissant les communautés sans attaches aucune avec l’EPC. La visite du pasteur fut ainsi l’occasion de rencontrer une grande partie de ces communautés pour installer un dialogue serein et constructif et permettre à celles qui s’étaient éloignées de la constitution de retrouver l’exercice de leurs activités dans un cadre légal.