La France n’a pas présenté d’excuses aux Rwandais, mais a posé les bases d’un réchauffement des relations entre les deux pays, après 27 années de tensions. C’est en substance ce que retient Pascal Bataringaya, le président de l’Église presbytérienne au Rwanda, du discours d’une quinzaine de minutes prononcé le 27 mai par Emmanuel Macron au Mémorial du génocide perpétré contre les Tutsis, à Kigali.

Des responsabilités reconnues

Le pasteur se dit sur la même ligne que le président Paul Kagame, qui a assuré, à l’issue de la déclaration de son homologue, que ces « mots ont plus de valeur que des excuses ». Ces dernières, attendues, espérées par les rescapés du génocide, n’ont en effet pas été […]