Le Défap est en lien avec la Fédération des Écoles Protestantes d’Haïti (FEPH), à la fois par ses envoyés et à travers la Plateforme Haïti. Le 26 janvier dernier, le Défap était représenté lors de la 28ème AG de la FEPH au cours de laquelle a été adopté son plan stratégique 2018-2023 ; il prévoit entre autres la promotion de la protection de l’enfant, le développement d’un système de certification des écoles, la promotion de l’environnement et la réduction des risques de catastrophes.

Haïti est un pays où les difficultés se cumulent. Avec un PIB par an et par habitant inférieur à 740 dollars, il est seul de la région Amériques-Caraïbes à figurer parmi la trentaine de «pays à faible revenu» recensés par la Banque Mondiale. Les deux-tiers des Haïtiens sont touchés par le chômage. En termes d’indice de développement humain, le pays est 163e sur une liste de 188 établie par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement). Les problèmes environnementaux sont criants (plus de 9 Haïtiens sur 10 sont exposés à des risques de catastrophes naturelles), avec notamment des difficultés liées au déboisement et à l’érosion des sols. Aucun de ces maux n’est une fatalité ; mais pour les combattre, et permettre aux Haïtiens de prendre leur destin en main à long terme, la meilleure arme est l’éducation.

C’est dans ce domaine qu’intervient Mickaël Roux, envoyé du Défap en Haïti. Il est arrivé à Port-au-Prince le 13 septembre 2017. «Ma mission, détaille-t-il dans sa première lettre de nouvelles, consiste à trouver des fonds et des financements pour […]