Une problématique abordée sur deux jours lors de la formation des envoyés du Défap, avec l’intervention de la sociologue Évelyne Engel. Dans ce module, il ne s’agit pas de donner des réponses clés en main, mais plutôt de comprendre ce qui se joue à travers les relations humaines.

Il y a des expressions révélatrices : pour Évelyne Engel, c’est celle de «boîte à outils». Une expression qui revient à diverses reprises au cours du module qu’elle anime sur deux jours lors de la formation des futurs envoyés du Défap. «Vous n’êtes pas obligés d’être d’accord avec tout ce que je dis», souligne-t-elle encore, «mais l’important, c’est que vous puissiez réfléchir aux manières dont le contexte influe sur les comportements.» Il ne s’agit donc pas d’enseigner, transmettre un savoir universitaire, mais plutôt de pousser chaque envoyé à se doter de «clés de lecture» pour s’adapter au contexte qui sera celui de sa mission. À la différence des modules qui apportent des connaissances sur l’histoire, la société, les relations entre pays, la santé, etc., il s’agit donc de permettre à chaque volontaire de se positionner pour pouvoir interagir avec une société civile, une communauté au sein de laquelle il sera amené à vivre et travailler pendant toute la durée de son engagement.

Évelyne Engel est une des personnalités extérieures auxquelles le Défap fait appel lors de la formation des envoyés ; c’est la sixième année qu’elle intervient. De mère occitane et de père allemand, elle a été très tôt attirée par les questions interculturelles. Travaillant dans un centre d’hébergement pour réfugiés politiques, elle y a été frappée par un constat  […]