Deux mois après la démission du Premier ministre libanais, Saad Hariri, les manifestations ont repris de plus belle ce week-end. Le bilan est lourd : plus de 500 blessés selon les données des ONG locales et de la Croix Rouge, dont certains graves. Mais  on comptabilise aussi de nombreuses arrestations et emprisonnements (le nombre officiel n’est pas précisé). Comme à Hong Kong, la rébellion a quitté les modes pacifiques bon enfant et adopté des méthodes violentes.

Durant tout le week-end, y compris la nuit, les rues principales de la capitale Beyrouth se sont transformées en un théâtre à ciel ouvert de guérilla urbaine. Les hostilités ont été ouvertes par des groupes de […]