Les 13 et 14 juin s’est tenu le 19e sommet des chefs d’État des pays affiliés à l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), à Bichkek, capitale du Kirghizistan. Un événement que l’on a dû suivre avec intérêt dans les chancel­leries occidentales.

Non pas que l’OCS soit un équivalent asiatique de l’UE, et moins encore de l’Otan. Mais avant tout parce que cette organisation est aujourd’hui un bloc réunissant les principales forces eurasiatiques et asiatiques.

Parmi ses membres, on retrouve les trois pays aspirant à devenir les puissances incontournables du XXIe siècle (Chine, Inde, Russie), l’ensemble des états centrasiatiques, sans le Turkménistan et le Pakistan. L’entrée de l’Inde et du Pakistan […]