“Que le Seigneur protège (…) ceux qui ont subi les conséquences de la guerre”, récite un ecclésiastique en français durant la messe. “Prions encore pour que Dieu veille sur tous les soldats qui remplissent leur devoir de protection et de défense de la patrie”.

La litanie, destinée aux militaires, correspond “à la réalité de la guerre”, quand “il y a des blessés, des morts”, observe le père Ihor Rantsya, le recteur de la cathédrale, interrogé par l’AFP. “Pendant la pandémie, on priait pour les hôpitaux et le personnel de santé. Maintenant, on lit ce passage. La foi, ce n’est pas quelque chose d’abstrait”.

La réalité ukrainienne est de fait omniprésente dans la petite église construite au XVIe siècle, dans un quartier bourgeois du centre de Paris, où les sermons se font dans la langue de Kiev. Le drapeau national bleu et jaune flotte à côté d’une bannière française. Une colombe de la paix est dessinée sur […]