Il y a dix mois naissait l’espoir d’une réconciliation entre les deux factions qui se partagent le pouvoir en Libye. Emmanuel Macron saluait l’accord « historique » conclu à Paris en mai 2018. Le dialogue semblait possible. Espoir déçu : les élections annoncées n’ont pas eu lieu, les blocages n’ont pas été levés. Une nouvelle réunion à Palerme, en novembre 2018, à l’initiative de l’Italie, s’est soldée par un échec. Mais l’espoir renaît : les deux camps, celui de Tripoli, incarné par Fayez al-Sarraj, chef du gouvernement d’union nationale, et celui de Benghazi, dirigé par le maréchal Khalifa Hoftar, commandant en chef de l’Armée nationale libyenne, viennent de signer un accord, le 27 février, à Abou Dabi. Une grande conférence pourrait avoir lieu, suivie d’élections générales avant la fin de l’année. Depuis l’intervention militaire de 2011 et la chute de […]