Sous l’auvent du monastère, quelques personnes finissent leur petit-déjeuner tranquillement, en ce début de matinée. Il est 9h30, et la première méditation assise de la journée s’est achevée il y a un moment déjà. L’heure est au Samou, la participation bénévole aux tâches de la communauté. Sans que l’atmosphère des lieux en soi troublée. Dans le parc, le murmure du vent dans les branches tutoie le gazouillis d’un ruisseau canalisé jusqu’au jardin de pierre.

Situé à l’orée d’une forêt, le monastère bouddhiste de Weiterswiller est un lieu paisible. Une quinzaine de moines et de nonnes y vivent à l’année, au rythme des méditations et des cérémonies. Son histoire épouse celle de la communauté zen en Alsace. Dans les années 70, un premier dojo – lieu de pratique – à ouvert à Strasbourg, fédérant un groupe de pratiquants. « Nous avons […]