Jésus est la porte : Une métaphore puissante et signifiante
L’Évangile selon Jean présente une série de confrontations entre Jésus et les autorités religieuses de l’époque. Ces récits, tels que celui de la femme adultère et la guérison de l’aveugle de naissance, illustrent comment Jésus défie les interprétations religieuses et les pratiques rigides des Pharisiens. Dans ce contexte de tension, Jésus utilise des métaphores puissantes pour expliquer sa mission et son rôle unique. Les chefs religieux sont souvent perçus comme des « bandits » et des « voleurs », des termes forts qui soulignent leur incapacité à véritablement guider le peuple. Jésus se positionne en contraste, en tant que bon berger et porte, offrant une alternative authentique et légitime.
La métaphore de Jésus comme « porte » revêt une signification profonde. Une porte sert à protéger et à réguler l’accès, et en se qualifiant ainsi, Jésus déclare être la seule voie légitime vers le salut et la communion avec Dieu. Cette image souligne que, contrairement aux faux prophètes qui ne cherchent qu’à égarer et exploiter, Jésus offre une entrée sécurisée vers un nouvel état de grâce. Les croyants, en passant par cette « porte », accèdent à la protection divine, au pardon, et à la vie éternelle. La symbolique de la porte renforce l’idée que Jésus est le gardien des âmes, permettant un passage sûr et direct vers la spiritualité authentique et la connexion divine.
La figure du bon berger contraste fortement avec celle des faux prophètes et des leaders religieux corrompus. Jésus décrit les mauvais bergers comme des individus qui viennent pour voler, tuer et détruire, ne cherchant qu’à tirer profit de leurs brebis. En revanche, le bon berger, c’est-à-dire Jésus, est celui qui connaît ses brebis et est prêt à sacrifier sa vie pour leur bien-être. Cette métaphore illustre non seulement le soin et la protection offerts par Jésus, mais aussi son amour inconditionnel et son dévouement envers ses disciples. Le bon berger guide ses brebis, leur procure nourriture et sécurité, et surtout, les protège des dangers. La promesse de vie en abondance pour ceux qui suivent le bon berger renforce l’attrait de cette métaphore.
La mission divine et le rôle de guide spirituel
Jésus, en tant que porte et bon berger, incarne la mission divine de salut et de protection. Cette double métaphore enrichit la compréhension de son rôle unique dans le plan de Dieu pour l’humanité. En se présentant comme la porte, Jésus affirme que seul à travers lui, les croyants peuvent atteindre le salut. Cette exclusivité n’est pas une fermeture, mais une assurance de sécurité spirituelle. Les croyants sont protégés contre les faux enseignements et les tromperies des faux prophètes. En tant que bon berger, Jésus démontre une proximité et une intimité avec ses disciples. Il connaît chacun par son nom, illustrant une relation personnelle et profonde avec chaque croyant. Cette image renforce la confiance et l’assurance des croyants en la guidance et la protection de Jésus.
L’utilisation de ces métaphores invite les croyants à une réflexion sur leur propre foi et leur engagement. En identifiant Jésus comme la porte, ils sont appelés à faire un choix conscient de suivre le chemin qu’il ouvre. Cet engagement signifie accepter la guidance et les enseignements de Jésus, tout en rejetant les voies trompeuses des faux prophètes. La métaphore du bon berger appelle à une relation de confiance et de fidélité. Les brebis suivent le berger parce qu’elles connaissent sa voix et lui font confiance. De même, les croyants sont invités à reconnaître la voix de Jésus dans leur vie et à lui faire confiance en toute circonstance. Cette confiance implique une obéissance aux commandements de Jésus et une vie en accord avec ses enseignements.
Production : Fondation Bersier – Regards protestants
Intervenant : Antoine Nouis