Le « nouveau converti » est dit prosélyte (du latin ecclésiastique proselytus, et du grec προσήλυτος prosêlutos, « nouveau venu (dans un pays) ».
A travers les siècles, le terme prosélytisme a connu une véritable évolution. Au fil du temps, la sémantique de ce dernier a évolué et s’est élargie. Le prosélytisme a tout d’abord été associé à l’adhésion à une cause, et non plus seulement à la religion. On a notamment parlé de prosélytisme révolutionnaire ou laïque. Il est aujourd’hui communément utilisé pour désigner le zèle déployé par une (ou plusieurs personnes) afin de convertir quelqu’un à ses (ou leurs) idées, parfois même en usant de la force. Il a, par conséquent, une connotation que l’on peut qualifier de négative. Enfin, le terme « prosélyte », tel qu’utilisé à notre époque par les médias, désigne aussi bien un membre ancien faisant du prosélytisme, qu’un nouveau venu.