Après Emmanuel Macron l’an dernier, Bruno Lemaire a répondu présent à l’invitation lancée par le Cercle Charles Gide, à l’occasion de la deuxième édition du dîner des protestants, lundi 28 novembre à la Station F, à Paris. Une soirée placée sous le signe de la jeunesse engagée. Listant les qualificatifs qui viennent à l’esprit d’un ex-élève des jésuites, quand il pense au protestantisme : la rigueur, le sérieux, le bien commun, l’insoumission ou encore la résistance, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique a expliqué que ces valeurs sont celles “dont notre société et notre monde ont cruellement besoin”.
Selon lui, le protestantisme et les protestants peuvent apporter “une vision différente de l’économie”. Celle-ci ne devant plus dicter ses choix au politique mais découler de ses orientations. “Je crois profondément à une économie politique, c’est-à-dire une économie qui a du sens, qui n’est pas guidée uniquement par l’intérêt, par le profit, par le marché, mais une économie qui résulte de choix politiques au sens le plus noble du terme. Je pense que les protestants ont quelque chose à dire sur cela et doivent continuer à se battre pour cela”. Une économie qui vise à réduire les inégalités et permette à davantage de personnes de vivre décemment.
L’économie plus respectueuse
Une telle vision passe par la juste rémunération du travail. “Croyez-moi, dans une période d’inflation où tous nos compatriotes sont confrontés à l’explosion des prix” des énergies, des biens de […]