Lorsque Jorge Bergoglio est devenu pape sous le nom de François, son élection a suscité de grandes espérances chez les protestants et les catholiques progressistes. Les premiers ont attendu des ouvertures dans le domaine œcuménique. Quelques semaines après son élection, le cardinal Barbarin qui était alors primat des Gaules et qui avait ses entrées au Vatican a laissé entendre lors du premier synode de l’Église protestante unie de France à Lyon qu’on pouvait espérer une évolution dans le domaine de l’hospitalité eucharistique. Il ne s’agissait pas de taire les différences dans la compréhension du sacrement, mais d’être capables de s’accueillir les uns les autres dans le respect des différences. Lorsque j’ai posé la question au cardinal, il a laissé entendre que cette ouverture pouvait être posée à l’occasion des cinq cents ans de la Réforme en 2017.
2017 est arrivé et rien ne s’est passé. Les catholiques progressistes ont espéré des ouvertures dans le domaine de la théologie des ministères. Des demandes raisonnables qui ne touchaient pas au dogme concernaient l’ouverture du diaconat aux femmes comme le pape François l’a évoqué en 2016 ou la possibilité d’ordonner des hommes mariés comme l’a demandé le […]