Avec le décès du pape François, lundi 21 avril, l’Église catholique est entrée dans une période dite de “sede vacante”, c’est-à-dire de siège vacant. Mais dans les jours qui viennent, rien ne sera laissé au hasard. Comme l’explique franceinfo, le droit canonique fixe les grandes étapes entre la mort du Souverain pontife à l’annonce du nom de son successeur. Tout débute par la constatation de la mort du défunt. Cette mission revient toujours au camerlingue, le cardinal chargé de l’administration du Saint-Siège en cas de décès ou de renonciation, précise la Conférence des évêques de France (CEF). Depuis 2019, ce poste est occupé par le cardinal américain Kevin Farrell. La constatation de la mort du pape s’effectue en présence du maître des célébrations liturgiques, une fonction attribuée à l’archevêque Diego Ravelli. Jusqu’à une modification du texte par le pape François, en avril 2024, cette étape avait lieu dans la chambre du défunt. Désormais, elle a lieu dans sa chapelle privée.

Lundi, le camerlingue a également mis sous scellés la chambre du pape et ses bureaux. Charge à lui à ce moment de veiller à ce “que le personnel qui réside habituellement dans l’appartement privé puisse y demeurer jusqu’après la sépulture du pape”. Après les obsèques du pape François, les appartements […]