J’ai récemment assisté à une rencontre de pasteurs et universitaires que j’ai beaucoup appréciée. Bien que, comme on pouvait s’y attendre, j’étais en minorité en tant que femme, j’ai trouvé la discussion intéressante et les participants respectueux.

Il y avait environ trois hommes pour une femme, et je ne mets pas en doute la volonté des hommes présents (physiquement ou en ligne), d’écouter les femmes présentes. Il est certain que les trois hommes qui dirigeaient la discussion ont accueilli favorablement notre contribution.

Pourtant, une dynamique s’est mise en place, qui ne m’est que trop familière.

Quarante minutes de discussion se sont écoulées avant qu’une femme (moi) ne parvienne à s’insérer dans la conversation.

Auparavant, les hommes présents dans la salle avaient dominé le débat théologique. Pendant l’heure et demie qu’a duré la rencontre, j’ai fait trois observations et les autres femmes n’en ont fait aucune.

Pourquoi ces choses se produisent-elles, même dans des espaces qui invitent et accueillent les femmes ? Je pense que c’est parce que la plupart d’entre nous n’avons jamais appris à mener une discussion qui garantisse une participation d’égal à égale, et ne soit pas qu’une présence de visages autour de la table. La plupart d’entre nous pensent qu’il suffit de lancer quelques questions et […]