Christine Kling est aumônier. C’est le genre de femmes à vous communiquer sa bonne humeur. Grande sportive devant l’Éternel, elle vous embarque dans son monde, et souhaite recevoir ce que vous avez à partager. Dans la simplicité de sa bienveillance, Christine nous partage un petit bout de son vécu.
Je suis aumônier à plein temps au sein de la Fondation des Diaconesses de Reuilly depuis juillet 2021. Rien, à priori, ne semblait me prédisposer à un tel parcours.
J’ai grandi dans les années 60, dans le bassin minier de Saint-Étienne, un pays de poussière, de labeur mais aussi d’entraide. C’était une région plutôt communiste, et nous nous retrouvions dans les histoires de Don Camillo, avec d’un côté les fidèles des matchs de foot et de l’autre les fidèles de la messe du dimanche. Ma famille préférait de loin le stade de football (le Chaudron) à la paroisse catholique locale, alors, à l’adolescence, j’avais déjà prise ma décision : pour moi ce serait : ni Dieu, ni maître.
Bonne élève en classe, je fus encouragée par mes enseignants à suivre la « voie royale » des classes préparatoires. Je n’avais aucune idée