«Ne te fie pas à ta propre intelligence, mais place toute ta confiance dans le Seigneur. Appuie-toi sur lui dans tout ce que tu entreprends et il guidera tes pas.» (Prov. 3, 5-6) Cette promesse de la Bible nous répond lorsque nous ne comprenons pas ce qui se passe dans nos circonstances. De façon plus ciblée, nous avons besoin d’énergie mentale et de sagesse chaque jour, pour gérer nos différentes missions au travail, le soin que nous prenons de notre famille, les problèmes techniques ainsi que nos propres besoins, au risque de finir par nous écrouler mais en prime… que tout cela tienne en moins de vingt-quatre heures.

Ce verset nous invite à compter sur Dieu pour tout ce à quoi nous ne penserons pas, toutes les solutions que nous n’aurons pas, toutes les choses dont nous ne nous sentons pas mentalement capables: «Il guidera tes pas.» Parfois, ce n’est qu’une idée ou un brin d’audace, et nous ignorons même que cela vient de lui. En nous retournant sur la journée d’hier, le mois dernier voire toute une année écoulée, nous nous rendons pourtant compte qu’à plusieurs reprises, nous avons fait des choix qui ont engendré de fructueuses conséquences.

Apprendre à lâcher prise

Comme le relève Etienne Bovey dans son ouvrage Christ en moi: qui fait quoi? (éd. Scripsi), ces choix imperceptibles ne remettent pas en cause notre responsabilité et notre libre arbitre. Jésus ne souhaite pas, en effet, être sans cesse au gouvernail de notre existence. En revanche, il est perpétuellement près de nous dans la barque et la Bible assure que c’est un «conseiller admirable» (Es. 9, 5).

«Voyons quelle œuvre Jésus a accomplie durant les trente-trois années de sa vie sur terre», lance Nancy Leigh DeMoss dans son livre Ces mensonges qu’on nous fait croire (éd. La Maison de la Bible). «J’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire», dira Jésus à son Père. L’auteure reprend: «Voilà le secret. Jésus n’a pas réalisé tout ce que ses disciples auraient souhaité qu’il fasse. […] Il n’a pas non plus réalisé tous les désirs de la foule.» Laissons-nous donc […]