Samedi et dimanche prochain, les 23 et 24 mars, les juifs célébreront Pourim, qui fait mémoire de la libération des juifs au temps de la reine Esther. Cette fête a une dimension carnavalesque puisque les enfants se déguisent, qu’il est d’usage de d’échanger des présents et qu’il est même permis de s’enivrer pour célébrer le simple fait d’exister encore.

Cette année, la lecture du livre d’Esther percutera l’actualité puisqu’il y est question d’un décret antisémite visant à éliminer les juifs, de la défaite de ceux qui avaient ce projet mortifère et de l’élimination de tous les ennemis d’Israël. Le dernier chapitre parle de la vengeance des juifs qui ont demandé au roi vingt-quatre heures supplémentaires pour mener à bien l’éradication de leurs adversaires. Dans une vidéo du site Akadem, la rabbine Delphine Horvilleur disait qu’elle ne savait pas comment elle allait parler de Pourim à sa communauté parce qu’elle était horrifiée par les interprétations qu’on pouvait faire de cette conclusion. Elle ajoutait qu’elle puisait dans la tradition orale du judaïsme l’idée […]