Il est facile d’oublier qu’elles ont été centrales dans l’histoire des cantons protestants romands, bien qu’elles aient vécu des fragmentations et divisions, qui ne furent pas anodines.

Afin de comprendre l’histoire culturelle et politique de nos sociétés ainsi que le présent des communautés religieuses, se saisir de ces fractures religieuses du XIXe siècle permet de comprendre ce que la modernité fait de la religion, ce que les principes de liberté individuelle font au christianisme, et, à l’inverse, ce que la religion fait à la modernité. Ni l’histoire de la culture occidentale, ni celle des institutions démocratiques ou de la société civile, ni l’histoire de l’art, ni, a fortiori, celle du christianisme, ne peut se passer d’un détour par les conflits et les scissions religieuses du XIXe siècle.

Cet ouvrage, en réunissant de manière interdisciplinaire les dernières études touchant aux causes et aux effets liés à la formation des Églises libres/indépendantes de Genève (1849-années 1940), Neuchâtel (1874-1943) et Vaud (1847-1966), veut amorcer un renouvellement du regard historique sur cette période et ses effets. L’objectif est de fournir les bases d’une histoire à la fois religieuse, sociale et politique des protestantismes romands au XIXe siècle, en traitant conjointement les questions institutionnelles et les dimensions culturelles, philosophiques et théologiques.

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