Après avoir retracé les grandes étapes de sa vie et de son engagement, Daniel Goldschmidt explore avec ce deuxième article la manière dont Marthe Ropp a traversé les contextes géopolitiques et les réalités de la médecine de terrain de l’époque, mais aussi des défis personnels.

Missionnaire à l’époque du courrier papier

Pour Marthe Ropp, être missionnaire, donc envoyée, n’est pas un vain mot. Elle entretient un lien étroit avec un vaste réseau d’Églises et de personnes de divers bords en Alsace, son berceau, ailleurs en France, en Suisse et en Allemagne. Ses lettres ont un accent paulinien, commençant par des remerciements et se terminant par une demande instante d’intercession. Elle signe « Marthe Ropp », parfois « Dr Marthe Ropp » lorsque c’est plus officiel, ou, dans un courrier plus intime, « votre Marthe ». En novembre 1960, elle explique le but de ses missives : « J’aimerais que vous puissiez voir que les situations, les hommes, le travail, les difficultés sont au fond les mêmes partout dans le monde. Notre travail n’est […]

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