Combien d’enfants ont-ils été amenés à polir leur langage jusqu’à parfois ne plus savoir dire ce qu’ils ressentaient ? Leur éducation valorisait l’écoute des préceptes de l’adulte, le respect de sa parole, quitte parfois à laisser au jeune, devenu adolescent, le soin de découvrir seul ses propres émotions et leur juste expression.
Combien d’enfants ont-ils au contraire été invités à clarifier sans cesse leurs aspirations et leur ressenti, au risque de devenir le centre de la vie familiale ?
Pour les uns comme pour les autres, l’équilibre entre leur parole personnelle et celle d’autrui est difficile à construire. Plus généralement, la société actuelle favorise l’expression mais a du mal à débattre, elle favorise l’écoute mais peine à prendre en compte la souffrance d’autrui.
Une disponibilité de chaque instant
Les parents, les moniteurs d’école biblique, comme les bénévoles visiteurs dans une paroisse ou à l’hôpital ont pourtant à cœur le bien des enfants, des frères et sœurs, des […].