J’ai fait un petit sondage personnel en demandant à différentes personnes de citer spontanément les trois mots qui, pour elles, caractérisent Noël. Arrivent largement en tête : famille, repas, cadeaux. Ces trois termes peuvent également s’appliquer à un anniversaire, ce qu’est Noël de fait ! Seulement voilà, ici le principal concerné est rarement convié à sa propre fête !
Nous assistons à l’évidente laïcisation de cet événement. En partant de ce constat, comment nous comporter au sein de nos familles si Jésus devait ne pas y être invité ? Nous couler dans le moule ambiant sans réagir pour ne pas faire de vagues ? Faire semblant de trouver extraordinaire que la magie de Noël prenne exclusivement le visage d’un bonhomme barbu vêtu de rouge ?
Bien entendu, mon propos n’a pas pour but d’inciter à la polémique au sein de nos familles. Par contre, nous pourrions tout de même essayer d’apporter une dimension chrétienne à la fête, avec élégance et en toute modestie. Par exemple : glisser parmi nos cadeaux aux enfants un livre sur la naissance de Jésus, entonner autour du sapin des chants de Noël traditionnels avec des feuilles de chant mises à disposition, proposer de lire ou de raconter la véritable histoire de Noël, etc.
Je fais partie de la catégorie d’âge des papys/mamies ! Avant de disparaître, notre génération a, me semble-t-il, un devoir de sensibilisation et de transmission vis-à-vis de nos enfants et petits-enfants. Il faut souvent pour cela beaucoup de tact mais nous avons appris à en avoir au fil du temps…
À vous tous, lecteurs de « L’œil de Réforme », je souhaite un Noël béni au sein de vos familles dans la paix et dans l’amour.
Fabienne Rubach, ex-présidente de la commission des affaires sociales de l’UEPAL, pour « L’œil de Réforme »