Les chrétiens considèrent le 6 janvier comme le jour de l’épiphanie, c’est-à-dire de la visite des mages, au sauveur qui vient de naître, l’enfant Jésus. Matthieu en fait le récit dans son évangile (Matthieu 2,1-12). C’est Épiphane de Salamine, évêque et père de l’Église orthodoxe au VIe siècle, qui a choisi cette date pour célébrer l’événement. Et ce n’est pas un hasard, car elle correspond au moment de l’année où les jours commencent à s’allonger significativement. Le 2 février, date de la chandeleur, est liée à la même symbolique de la lumière : on célèbre alors la présentation de Jésus au Temple et sa reconnaissance par le vieux Siméon comme « lumière des nations » (Luc 2,21-40).
L’épiphanie étend ses festivités jusqu’en janvier
La tradition de la galette, associée à l’épiphanie, a été conservée par les premiers chrétiens. En effet, durant la fête de lumière, qui marquait le renouveau de la vie et de la nature, on préparait un gâteau signe de prospérité. Mais c’est plus tardivement […]