A l’ère du numérique et de l’information instantanée, nombreuses sont les voix que l’on entend dans l’espace public. Les réseaux sociaux tendent un microphone à tous ceux qui veulent bien s’en saisir, peu importe le message à faire passer. Au-delà des réseaux, la société se construit sur des personnes engagées, prêtes à s’affirmer et à défendre leurs opinions et dans la foule, les chrétiens ne sont pas en reste. Ils s’engagent et font entendre leurs convictions. Aussi, la voix du chrétien dans l’espace public devient celle d’un chef d’entreprise, d’une politicienne, d’un enseignant ou encore d’un médecin; une voix que nous sommes finalement tous appelés à faire entendre.
Le mois passé, nous sommes allés à la rencontre des étudiants de la Bible: ceux que l’on verra peut-être un jour prêcher depuis la chaire, enseigner dans nos facultés, prendre en charge la jeunesse d’une Église, écrire des commentaires bibliques… En résumé, ceux qui s’apprêtent à « entrer dans le ministère ». Fort heureusement, le « ministère » tel qu’on aime à le nommer ne se limite pas à ces vocations théologiques et bibliques – aussi louables soient-elles – il est bien plus large, bien plus inclusif. Le ministère au service de Dieu se décline de mille et une manières.
Dans le dossier de cette édition, le ministère devient prise de responsabilités à la tête d’une entreprise ou prise de position au sein d’un parti politique. Il représente la conviction forte d’un médecin face au reste du personnel soignant, ou l’intentionnalité aimante d’une enseignante de secondaire. Et il est loin d’être exhaustif. Il concerne aussi bien l’infirmière tout juste engagée que l’agriculteur établi sur son domaine depuis des […]