Dans la foi comme dans l’amour, je suis ému par les coups de foudre, mais j’ai appris à m’en méfier. Non qu’ils soient mauvais en tant que tel, mais ils restent des illuminations éphémères s’ils ne sont pas relayés par une pratique, une fidélité, une attention quotidiennes. Avec Dieu, comme avec son conjoint, une solide amitié est plus durable qu’une passion qui brûle tout sur son passage.

Une histoire d’amour

La foi est toujours une histoire d’amour, elle est la reconnaissance que ma vie et mon histoire son entourées, dans le temps et dans l’espace, par une parole, une présence, une grâce qui m’accueille inconditionnellement et qui m’envoie.  Notre monde nous fait croire que la valeur d’un homme dépend de ce qu’il fait, de ses diplômes, son métier, sa surface sociale, ses relations, son patrimoine, son agenda, sa famille… nous découvrons que tout est grâce, que seule compte le regard que Dieu porte sur nous et, ô miracle, c’est un regard d’accueil et de bienveillance ! Devant Dieu, nous n’avons rien à prouver, nous pouvons alors déployer notre vie.

La confession de foi d’Israël, qui est le premier commandement de l’évangile, dit : tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. Derrière les […]