Sous les pavés, l’espoir. En Mai 68, la grogne étudiante, aussi joyeusement chahuteuse que sérieusement révolutionnaire, gagne le microcosme protestant et ses structures d’enseignement supérieur. Dès le mois de mars, les étudiants de la faculté de théologie protestante de Montpellier sont en grève. « L’état d’esprit dans lequel nous étions nous a permis d’être en phase avec le mouvement car nous étions contestataires de l’enseignement que nous recevions, dont nous mesurions le profit mais aussi […]