“Le gouvernement mobilise toutes les places vides et inutilisées dans des centres ou locaux pour les sans-abri, explique Guillaume Cheruy, chargé de mission à la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS).

Mais concrètement, les ouvertures sont trop lentes. Les remontées du 115 sont très inquiétantes. La question de la continuité de service n’a visiblement pas été anticipée comme pour les autres numéros d’urgence. Les équipes en sous-effectif s’essoufflent. Autre fait alarmant, les gens n’appellent plus le 115 pour avoir un hébergement, mais pour être rassurés et avoir des informations sur le virus et, encore plus inquiétant, pour dire qu’ils ont faim.”Beaucoup de structures ont dû fermer, faute de bénévoles et de […]