La levée de l’obligation du port du masque en intérieur à l’école est “quelque chose de possible au bout de plusieurs semaines”, a déclaré Jean-Michel Blanquer, dimanche 13 février, indique Le Monde. “C’est très vraisemblablement (…) ce qui va arriver avant la fin de l’année scolaire (…), au printemps”, a ajouté le ministre de l’Éducation nationale. “On est à la fois désireux d’alléger le plus possible [les restrictions] pour les enfants et en même temps désireux de les protéger au maximum. C’est ce double repère que nous avons. Mais, encore une fois, il est éminemment souhaitable que le masque puisse être ôté aux enfants le plus tôt possible.”

Actuellement, “on a le sentiment que la 5e vague a son pic derrière nous et que la descente actuelle des chiffres sanitaires nous permet d’avoir un relatif optimisme”, a précisé Jean-Michel Blanquer, d’après France Info. Il estime que “c’est une situation favorable” aux allégements. Vendredi, l’exécutif a annoncé un allègement du protocole sanitaires dans les écoles prévu au retour des vacances scolaires de chaque zone. Il repassera du niveau 3 au niveau 2 en primaire. Ce sera donc la fin du port du masque en extérieur dans la cour de récréation dans les écoles élémentaires, “ce qui est un très grand changement”, a noté le ministre de l’Éducation.

Polémiques

À partir du 28 février, les élèves qui sont cas contacts ne devront pas faire trois tests mais un seul au bout de deux jours. Les déclarations sur l’honneur de tests que les familles doivent signer et remettre aux établissements seront supprimées dès le 21 février. “Je suis très heureux, évidemment, de pouvoir avoir ce nouvel allègement. Et puis j’espère qu’on va franchir des paliers progressivement”, a précisé Jean-Michel Blanquer.

On avait dit dès le 15 décembre que janvier serait terrible, nous le savions, et nous l’avions dit”, a insisté le ministre de l’Éducation nationale. Il s’est félicité d’avoir traversé le mois de janvier, réaffirmant que “fermer les écoles aurait été la solution de facilité”. “Un des défis était d’assurer les remplacements [d’enseignants absents à cause du Covid-19], est-ce que nous l’avons assuré parfaitement ? Non, bien sûr, nous avons eu plein d’imperfections”, a néanmoins concédé le ministre qui a suscité moult polémiques.