Je n’ai pas demandé à voir toutes ces horreurs, m’avait répondu une femme rencontrée à Perpignan, alors que le festival de photojournalisme Visa pour l’image battait son plein. Force est d’admettre que les sujets, qui s’exposent dans une dizaine de lieux du centre-ville, chaque année et pendant plusieurs semaines, font la plupart du temps écho aux drames d’une humanité en péril.

Le choix de s’informer

Pour chaque journaliste mais aussi pour chaque citoyen, chaque croyant, c’est un choix de recevoir encore et toujours ce flux de nouvelles dont beaucoup ne nous remontent pas le moral. C’est un choix de se rappeler qu’il y a dix ans éclataient en Tunisie, en Égypte et ailleurs des révolutions qui n’ont pas tenu leurs promesses. Que la situation est loin d’être […]