Je ne suis pas doué pour les langues. Avant mes études de théologie, j’avais appris l’allemand et l’anglais, quelques mots d’espagnol et de latin, le tout sans grande motivation. En revanche, j’étais frustré par mon ignorance des langues bibliques ; je collectionnais les versions françaises de la Bible, conscient qu’aucune n’était parfaite. Mes études de grec et d’hébreu bibliques furent une véritable révélation : je pouvais enfin lire la Bible dans le texte !

Le grec est un lointain cousin du français ; à son contact, je ressens à la fois familiarité et dépaysement. L’hébreu, lui, me fait basculer dans un autre monde : non seulement il s’écrit […]