Les différents chapitres sont autant de marches vers ce but  et chaque chapitre se termine par des textes, souvent percutants, issus de la presse ou des débats parlementaires. La comparaison avec les pays anglo-saxons est significative. Les trente dernières pages présentent les figures les plus marquantes de ce combat, ainsi que leurs associations.

On peut faire remonter les premières revendications du droit de vote à la Révolution. On se souvient d’Olympe de Gouges. D’autres femmes militeront dans ce sens à l’époque romantique, pendant la Seconde République ou la Commune. Dans les débuts de la Troisième République, des associations renaissent mais leurs manifestations suscitent les railleries, malgré des soutiens illustres comme Victor Hugo. « Elle ne vote pas, elle ne compte pas. Il y a des citoyens, il n’y a pas de citoyennes. C’est là un état violent, il faut qu’il cesse. » Le XXe siècle s’ouvre avec […]