Il manque cette liberté de se voir, de se rencontrer, de manger ensemble, de se toucher, de s’étreindre, de s’embrasser, de dire, les yeux dans les yeux et sans masque, que nous nous aimons, que nous sommes heureux d’être ensemble.
Mais voilà, il y a – oserais-je le dire ainsi – ce « satané virus » !
Pourtant, au cœur de la nuit, retentit une improbable lumière : « Je vous annonce quand même une Bonne Nouvelle ! »

J’ai fait un rêve !

Je me suis offert un rêve parce que je voulais, coûte que coûte, sortir du cauchemar.
Ce n’était plus un virus malfaisant qui, de son ombre mortifère, s’étendait sur le monde, mais le message de l’Évangile.
Les mêmes mots pouvaient être vecteurs d’une autre contamination, d’une autre contagion. L’annonce des anges dans la nuit contre celle du dernier bilan du jour. Non des maux, mais des bienfaits, proliférant, progressant dans le monde et l’irradiant de joie nouvelle : « Il vous est né un Sauveur ! »

Une autre contagion

Ah, si l’Évangile pouvait se propager telle la pandémie du moment ! S’il pouvait unir et non séparer ; faire rire et non pleurer ; guérir et non […]