Contre la violence, le gouvernement doit apporter une réponse policière et juridique, mais la société doit aussi se demander comment enseigner et faire partager l’intelligence de l’argumentation afin qu’un débat en classe ne soit pas perçu comme une provocation. Or que voyons-nous ?

Les réseaux sociaux organisent une archipélisation de la pensée. On en vient à ne consulter que les sites qui sont d’accord avec nous et qui alimentent les délires de ceux qui sont dans une dérive conspirationniste.

La privatisation du religieux et la disparition des aumôneries dans les lieux scolaires font qu’on ne dialogue pas sur le fait religieux, ce qui ne cultive pas une intelligence de la foi. Le syndrome de la pensée unique touche aussi les Églises : on dit qu’on est pour le débat, mais la grande tentation est de ne débattre qu’avec ceux qui […]