À l’approche de Noël, symbole de l’Incarnation, il nous tarde tous de pouvoir renouer avec la vie sociale justement incarnée, corporelle, dont nous prive la pandémie.

Les rencontres en chair et en os me manquent. Pourtant, j’aime les nouvelles technologies ; c’est formidable de pouvoir faire des visioconférences à l’autre bout du monde ; le télétravail permet de gagner un temps considérable dans les transports. Mais si je reste trop longtemps sans sortir de chez moi, je commence à me sentir seul. J’ai beau communiquer sur les réseaux sociaux, ça ne me suffit pas.

Regarder un film chez soi, se faire livrer à manger, ce n’est pas pareil que d’aller au cinéma ou au restaurant. Il manque quelque chose. Et encore, j’ai la chance de ne pas vivre seul, je profite chaque jour de ma famille. Il n’empêche que j’ai hâte de recommencer à circuler normalement, de retrouver mes amis, de vivre des temps forts de prière collective lors de […]